Louis XIII recevant les clés de la Rochelle - École Française vers 1630
Louis XIII recevant les clés de la Rochelle - École Française vers 1630
Tableaux
Epoque : XVIIe siècle
Style : louis XIII
Dimensions :
Largeur : 102 cm
Hauteur : 83 cm
Etat : Bon état
Description :
Rarissime tableau représentant la réédition de la ville de la Rochelle en 1628.
Reprise du descriptif de la version conservée au musée d’Orbigny-Bernon de la Rochelle inventaire N°MAH.1979.1.1 :
Représentation allégorique de la reddition de La Rochelle en 1628. Au centre Louis XIII, encadré probablement de ses principaux chefs militaires (le maréchal Schomberg, le duc d'Angoulême et le maréchal de Bassompierre), reçoit d'une jeune fille agenouillée, allégorie de la cité vaincue et des émissaires rochelais, une clé de la ville sous le regard de la Justice et peut-être de la Clémence. Le roi, devant une tapisserie aux armes royale, est couronné par la Victoire tandis qu'un ange rappelle que Dieu aide les siens (Auxilium suis Deus). Au premier plan, une belle nature morte d'armures, de mousquets et d'épées ainsi qu'un tambour et à droite un canon attestent que les armes ont été rendues. A l'arrière plan, une vue cavalière nous montre La Rochelle, les fortications royales et le combat naval des derniers jours du siège.
Huile sur panneau anciennement transposée sur Toile.
Travail Français d’époque Louis XIII vers 1630.
Cadre en chêne et stuc doré à décor de guirlandes de lauriers, d’époque 19 ème siècle.
Dimensions :
Cadre : Hauteur : 83 cm ; Largeur : 102 cm
Toile : Hauteur : 54,5 cm ; Largeur : 74,5 cm
Notre avis :
Nous ne connaissons actuellement que deux versions de même dimensions de ce tableau , la première est une huile sur panneau conservée au musée d’Orbigny-Bernon de la Rochelle N° inventaire MAH.1979.1.1
Elle présente un monogramme VM et est généralement donnée comme datant du début du 18 ème siècle ce qui en ferait une oeuvre postérieure de l’époque ou se déroule la scène.
Notre version, sur toile mais de dimensions identiques, a livré quelques secrets lors de son nettoyage.
En effet après dépose de l’ancien vernis qui avait chancis sont apparus deux traits caractéristiques d’un panneau de bois qui se déjointe. (photo)
Allié à la forme typique des craquelures et à la présence d’un gomme laque à l’arrière il ne fait aucun doute que notre oeuvre fût d’abord peinte sur un panneau avant d’être transposée sur une toile.
La technique de transposition, excessivement onéreuse au 18 ème siècle était réservé aux collections royales.
Seuls quelques praticiens célèbres tels Picault, la veuve Godefroid, les Hacquin ou Mortemart maitrisaient la technique.
Mais à cause de l’utilisation de produits chimiques le risque d’endommager irréversiblement l’oeuvre restait grand, c’est pourquoi la première des opérations était de réaliser une copie fidèle de mêmes dimensions et sur le même support originel.
Est ‘il probable que l’oeuvre que nous présentons soit l’original et que la version du musée de la Rochelle soit la copie du 18 ème siècle réalisé avant la transposition ?
En tout honnêteté nous le pensons.
Le peintre lui est malheureusement inconnu à ce jour …si la manière est a rapprocher des oeuvres de Philippe de Champagne aucun élément ne nous permet de l’attribuer à un maitre en particulier.