Le jeune Louis XIV présenté aux dieux et aux continents, Gouache XVIIe
Le jeune Louis XIV présenté aux dieux et aux continents, Gouache XVIIe
Tableaux
Epoque : XVIIe siècle
Style : Louis XIV
Dimensions :
Largeur : 46 cm
Hauteur : 30 cm
Etat : Superbe état
Description :
Le jeune Louis XIV présenté aux dieux et aux continents, Gouache 17 ème
Beau projet d’éventail représentant la reine Anne d’Autriche en Minerve présentant le jeune Roi Louis XIV aux dieux et aux continents.
Tandis qu’une renommée s’apprête à couronner le jeune roi , le dieu Apollon dans son chariot solaire le salue, Hercule va lui remettre le sceptre royal et Jupiter un glaive.
Chronos détenteur du temps semble lui indiquer qu’il est promis à de grandes choses dans un futur proche.
A leurs pieds les quatre allégories des continents accompagnées de leurs attributs : crocodile et palmier (Amérique) , Lionne (Afrique) , Encens et chameau (Asie) , Tiare du Pape, globe et cheval (Europe) semblent se prosterner devant le jeune roi.
Gouache sur vélin rehaussée à l’or, contrecollé sur un panneau de chêne.
Baguette à la Bérain d’époque.
Trés bel état de conservation.
Travail Parisien d’époque Louis XIV vers 1650.
Dimensions :
Cadre : Hauteur : 30 cm Largeur : 46,5 cm
Baguette Bérain : 4,5 cm
Avec le XVIIe siècle s'ouvre véritablement en France le règne de l'éventail : il devint l'emblème de la coquetterie, le roi des salons. On raconte que, lorsque Christine de Suède vint à la cour de Louis XIV, quelques grandes dames, pour faire preuve d'amabilité, lui demandèrent son avis sur la coutume de porter l'éventail en hiver comme en été. Christine, comme on sait, n'aimait pas les femmes et s'inquiétait peu des questions de mode; elle répliqua grossièrement :
« Je ne crois pas; vous êtes assez éventées sans cela. »
L'éventail n'en devint pas moins en faveur en toute saison. L'industrie s'en répandit et produisit des artistes extrêmement habiles. Dans cette cour brillante de Louis XIV où l'on respirait une atmosphère de galanterie, l'éventail fut aux mains déliées des duchesses une arme et un symbole. Il eut, comme les diplomates, un langage à lui, que toute femme dut apprendre pour pénétrer dans un salon. II fut un appui, une espérance, un conseil, une promesse, un refus, une menace, un pardon. II fut propre à tout, à la paix, à la guerre, à la tendresse, à l'enjouement, à la malice, à la grimace. Que de choses ne devait-il pas exprimer entre les doigts agiles d'une Mme de Sévigné, d'une duchesse de Chevreuse, d'une Ninon de Lenclos, d'une Mme de Longueville ou d'une Montespan!