Pendule « tête de poupée » en marqueterie boulle , Paris ép Louis XIV.

Pendule « tête de poupée » en marqueterie boulle , Paris ép Louis XIV.

Pendules

Epoque : XVIIIe siècle

Style : Louis XIV

Dimensions :
Largeur : 24 cm
Hauteur : 42 cm
Profondeur : 14 cm

Etat : Superbe état


Description :

 

Pendule « tête de poupée » en marqueterie boulle , Paris ép Louis XIV.

 

Notre pendule en marqueterie « Boulle » de laiton, étain et ébène sur fond d’écaille rouge adopte une forme très originale appelée « tête de poupée », elle est caractéristique de la production horlogère de la fin du règne de Louis XIV . 

Ce nouveau modèle, apparu à la toute fin du XVIIe siècle, présente un jeu subtil sur les côtés renflés de courbes et de contre-courbes reposant sur quatre pieds griffes. 

Cet aspect violoné se poursuit sur le fronton arrondi ou deux lampes à huile posées aux extrémités ponctuent le décor supérieur. 

Dans notre oeuvre, l'artiste fait jouer les couleurs notamment à travers la noirceur de l'ébène qui contraste avec l'écaille rouge, le cuivre et l'étain. 

Cette marqueterie s'orne d'un décor finement ciselé composé de rinceaux feuillagés et d'arabesques parcourant la caisse mouvementée de la pendule ainsi que le socle à doucine.  

La base du socle reprend le motif des dais à lambrequins. 

 

Le cadran en étain indique les heures en chiffres romains , il ceinture la partie centrale en bronze finement gravé et doré au mercure, en partie basse un petit cartouche porte la signature « Langlois Paris ».

Le mouvement d’origine à trois cloches est lui aussi signé « P.Langlois Paris » sur la platine arrière, il a probablement été perfectionné durant le règne de Louis XV, période ou on lui à adjoint une fonction de sonnerie à la demande, par tirage.

 

 

Trés bel état de conservation, parfait état de marche, révisée par notre horloger.

 

Âme en sapin, porte et fond arrière en noyer.

 

Travail français de la fin de l’époque Louis XIV vers 1690-1695.

 

Dimensions :

 

 Hauteur: 42 cm ; Longueur: 24 cm ; Profondeur: 14 cm

 

*P.Langlois Paris : le nom apposé sur le cadran et la platine de notre pendule renvoie à l’horloger Pierre Langlois, reçu maitre par chef d’oeuvre à Paris en 1675.

Il est référencé quai de l’horloge en 1682 et 1683, puis place Dauphine jusqu’en 1695 et enfin rue de Harley en 1700.

Il collabora notamment avec Jean de Hautefeuille (1647-1724) pour la réalisation de montres.

 

BIBLIOGRAPHIE :

 

P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe siècle, Les Editions de l'Amateur, p. 54, fig. B.

 

 

Modèles similaires :

 

Deux pendules comparables, sont illustrées dans Tardy, «La Pendule Française des origines au Louis XV», vol. 1, pp. 96-97. 

Une d'elle est aujourd'hui conservée au Musée des beaux arts de Dijon.

Modèle signé Goulon à Marseille , 23 Mai 2014, étude Coutau Bégarie (Résultat 11 000 euros au marteau)

Modèle signé Martinot, vente Christies Amsterdam 19 Décembre 2007 lot 473 (14 500 euros frais compris) 

 

 

Notre avis :

 

La composition de notre pendule est à mettre en relation avec un dessin de l'ornemaniste Daniel Marot (1663-1752) publié page 178 de l’ouvrage de Ernst Warmuth «Das Ornamentenwerk des Daniel Marot», Berlin, 1892. 

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, ce sont les caisses massives et architecturées adoptant des formes droites qui dominaient la production horlogère sous le règne de Louis XIV. 

Avec cette nouvelle forme en « tête de poupée » de taille plus réduite, le mouvement, la courbe, la contre-courbe et les volutes vont peu à peu s'imposer jusqu'à la Régence avant d’être omniprésents sous le règne de Louis XV. 

Ce type de pendule, originale et novatrice dans sa forme, agrémentée d'une riche ornementation en matières précieuses était très prisée des amateurs. 

Ainsi, un exemple est conservé dans le cabinet de travail des appartements de Madame de Maintenon, épouse secrète de Louis XIV, au Château de Fontainebleau.

Malheureusement trés peu de ces pendules nous sont parvenues, tout d’abord parce que leur cout de production était trés élevé et les réservé à une élite de la noblesse, mais aussi à cause de la relative fragilité de leur marqueterie et de leur décor trés typé, qui les fit trés vite tomber en déliquescence. 

Notre riche pendule, qui est plus imposante que le modèle traditionnel, est en parfait état de conservation et arbore le nom d’un des plus importants horlogers du règne de Louis XIV ; elle est un rare exemple de cette production qui signe le tout début de la grande collaboration entre les ébénistes et les horlogers. 

Pendule « tête de poupée » en marqueterie boulle , Paris ép Louis XIV.

 

Notre pendule en marqueterie « Boulle » de laiton, étain et ébène sur fond d’écaille rouge adopte une forme très originale appelée « tête de poupée », elle est caractéristique de la production horlogère de la fin du règne de Louis XIV . 

Ce nouveau modèle, apparu à la toute fin du XVIIe siècle, présente un jeu subtil sur les côtés renflés de courbes et de contre-courbes reposant sur quatre pieds griffes. 

Cet aspect violoné se poursuit sur le fronton arrondi ou deux lampes à huile posées aux extrémités ponctuent le décor supérieur. 

Dans notre oeuvre, l'artiste fait jouer les couleurs notamment à travers la noirceur de l'ébène qui contraste avec l'écaille rouge, le cuivre et l'étain. 

Cette marqueterie s'orne d'un décor finement ciselé composé de rinceaux feuillagés et d'arabesques parcourant la caisse mouvementée de la pendule ainsi que le socle à doucine.  

La base du socle reprend le motif des dais à lambrequins. 

 

Le cadran en étain indique les heures en chiffres romains , il ceinture la partie centrale en bronze finement gravé et doré au mercure, en partie basse un petit cartouche porte la signature « Langlois Paris ».

Le mouvement d’origine à trois cloches est lui aussi signé « P.Langlois Paris » sur la platine arrière, il a probablement été perfectionné durant le règne de Louis XV, période ou on lui à adjoint une fonction de sonnerie à la demande, par tirage.

 

 

Trés bel état de conservation, parfait état de marche, révisée par notre horloger.

 

Âme en sapin, porte et fond arrière en noyer.

 

Travail français de la fin de l’époque Louis XIV vers 1690-1695.

 

Dimensions :

 

 Hauteur: 42 cm ; Longueur: 24 cm ; Profondeur: 14 cm

 

*P.Langlois Paris : le nom apposé sur le cadran et la platine de notre pendule renvoie à l’horloger Pierre Langlois, reçu maitre par chef d’oeuvre à Paris en 1675.

Il est référencé quai de l’horloge en 1682 et 1683, puis place Dauphine jusqu’en 1695 et enfin rue de Harley en 1700.

Il collabora notamment avec Jean de Hautefeuille (1647-1724) pour la réalisation de montres.

 

BIBLIOGRAPHIE :

 

P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe siècle, Les Editions de l'Amateur, p. 54, fig. B.

 

 

Modèles similaires :

 

Deux pendules comparables, sont illustrées dans Tardy, «La Pendule Française des origines au Louis XV», vol. 1, pp. 96-97. 

Une d'elle est aujourd'hui conservée au Musée des beaux arts de Dijon.

Modèle signé Goulon à Marseille , 23 Mai 2014, étude Coutau Bégarie (Résultat 11 000 euros au marteau)

Modèle signé Martinot, vente Christies Amsterdam 19 Décembre 2007 lot 473 (14 500 euros frais compris) 

 

 

Notre avis :

 

La composition de notre pendule est à mettre en relation avec un dessin de l'ornemaniste Daniel Marot (1663-1752) publié page 178 de l’ouvrage de Ernst Warmuth «Das Ornamentenwerk des Daniel Marot», Berlin, 1892. 

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle, ce sont les caisses massives et architecturées adoptant des formes droites qui dominaient la production horlogère sous le règne de Louis XIV. 

Avec cette nouvelle forme en « tête de poupée » de taille plus réduite, le mouvement, la courbe, la contre-courbe et les volutes vont peu à peu s'imposer jusqu'à la Régence avant d’être omniprésents sous le règne de Louis XV. 

Ce type de pendule, originale et novatrice dans sa forme, agrémentée d'une riche ornementation en matières précieuses était très prisée des amateurs. 

Ainsi, un exemple est conservé dans le cabinet de travail des appartements de Madame de Maintenon, épouse secrète de Louis XIV, au Château de Fontainebleau.

Malheureusement trés peu de ces pendules nous sont parvenues, tout d’abord parce que leur cout de production était trés élevé et les réservé à une élite de la noblesse, mais aussi à cause de la relative fragilité de leur marqueterie et de leur décor trés typé, qui les fit trés vite tomber en déliquescence. 

Notre riche pendule, qui est plus imposante que le modèle traditionnel, est en parfait état de conservation et arbore le nom d’un des plus importants horlogers du règne de Louis XIV ; elle est un rare exemple de cette production qui signe le tout début de la grande collaboration entre les ébénistes et les horlogers. 

15 000,00 €

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