Pendule Minerve protégeant les arts, Paris époque Transition vers 1775
Pendule Minerve protégeant les arts, Paris époque Transition vers 1775
Pendules
Epoque : XVIIIe siècle
Style : Louis XVI
Dimensions :
Largeur : 44 cm
Hauteur : 45 cm
Profondeur : 23 cm
Etat : Superbe état
Description :
Importante pendule de cartonnier en bronze finement ciselé et doré.
Modèle à décor d’une minerve casquée tenant sa lance.
Accoudée sur un socle surmonté d’un globe terrestre, elle protège une allégorie de l’étude assise sur un morceau de colonne romaine .
A leurs pieds, les attributs des arts (musique, écriture) et des sciences (astrologie, géographie, mathématiques).
Cadran émaillé blanc à chiffres romains signé L.MONJOYE à Paris, cerclé d’une lunette en bronze finement sculpté d’une frise d’entrelacs.
Bon état de conservation, dorure d’origine, Mouvement à fil de soie.
Etiquette au revers : « Pietro Accorsi antichità via PO 55 Torino »
La caisse en bronze à rapprocher des productions du bronzier Jean Joseph de St Germain (1719-1791).
Travail Parisien de l’époque Transition Louis XV- Louis XVI vers 1775.
Hauteur : 45 cm ; Largeur : 44,5 cm ; Profondeur : 23,5 cm
« L. Montjoye à Paris » :
Cette signature correspond à Louis Montjoye (1729-vers 1815), l’un des meilleurs horlogers parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Après son accession à la maîtrise, en août 1748, il installe son atelier rue Dauphine et connaît immédiatement une grande notoriété auprès des amateurs de belle horlogerie parisienne. Il travaille notamment pour les grands marchands de l’époque, notamment Dominique Daguerre, et collabore avec les artisans les plus talentueux pour la création des caisses de ses pendules, particulièrement avec Charles Cressent, Jean-Joseph de Saint-Germain, François Rémond et les Osmond. Au XVIIIe siècle, certaines de ses réalisations figuraient dans les collections de la duchesse de Mazarin, du duc de Richelieu et du comte de Vaudreuil ; enfin, à la Révolution, l’une de ses pendules est inventoriée à Montreuil chez Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI.
Pietro Accorsi (1891-1982 ) est le plus grand marchand d’art italien du XXème siècle.
Né dans une famille pauvre de Turin il passa sa vie à chercher des oeuvres d’art et devint l’antiquaire des rois et le roi des antiquaires.
Il a pour client les plus grosses fortunes du monde tel Calouste Gulbelkian à qui il vend le bureau de Martin Carlin visible aujourd’hui à la fondation à Lisbonne ou la Pièta Rondanini de Michel Ange qu’il vend au comte comte Sanseverino Vimercati et qui se trouve aujourd’hui au palais Sforzesco de Milan.
De Van Eyck aux frères Della Robbia il possèdera les plus belles pièces des plus grands artistes pendant prés de 70 ans.
Après la guerre le président lui demande de réorganiser les collections du palais Quirinale de Rome.
Il meurt dans son palais Turinois Via Po 55 le 16 Octobre 1982.
Conformément à sa volonté, son palais et les collections qui s’y trouvent reviennent à la ville.
C’est aujourd’hui le plus beau musée de Turin, la fondation Accorsi.